Artiste plasticienne française née en 1979, Servane Aubineau vit et travaille à Bogota, Colombie.

Animalité, lieux et territoires, fantômes… sont pour elle autant de possibles à se réapproprier au delà de toute frontière, de toute classification.
La question du réel l’intéresse particulièrement. Elle joue à le détourner en le transformant en scénarios de son imaginaire et y fait coexister les éléments ; mise en scène, montage, palimpseste… sont autant de moyens lui permettant de créer des « images » comme autant de fenêtres, autant de traits tirés dans l’espace et dans le temps, entre l’homme et son environnement, entre l’homme et l’animal.
Les images justement, l’artiste les interprète comme des expériences du monde ; corporelles, spirituelles, impermanentes, complexes… auxquelles elle donne, par ses processus artistiques, une dimension sensorielle et sensible.

Chronologie

Servane Aubineau est formée à l’Université d’Arts Scéniques et Audiovisuels puis à l’École Européenne Supérieure de l’Image, à Poitiers.
En 2003 elle obtient le Diplôme National d’Arts Plastiques puis le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique en 2005.

Au cours de cette période, elle développera une approche sensible et critique sur les relations que l’homme entretient avec l’animal ; figure privilégiée car exemplaire d’une notion chère à l’artiste : l’altérité.
Elle aura l’occasion de présenter son travail au sein de différentes structures culturelles poitevines telles que le festival Le Souffle de l’Équinoxe, la galerie L’Exception ou encore la revue esthétique indépendante Skermu.

Entre 2005 et 2013 elle mène de manière concomitante et complémentaire sa pratique artistique - qu’elle situe alors davantage dans la recherche et la collecte - et son métier d’enseignante en arts, qu’elle exerce d’abord dans la région poitevine puis à Paris.

En 2013 elle s’installe à Bogota, en Colombie où elle se concentre essentiellement sur sa création artistique et la mise en œuvre des recherches initiées quelques années plus tôt. Sa pratique reste nourrie en filigrane par les années d’enseignement et les références à l’histoire de l’art. 

Depuis 2014, elle expose à titre personnel et collectif dans diverses institutions culturelles de Bogota telles que le musée Casa Quinta de Bolivar, la galerie Casa Cuadrada ou encore la galerie Neebex.

Elle est également invitée à animer des ateliers et conférences sur les techniques photographiques alternatives au sein de structures associatives ou pédagogiques telles que la fondation Cerros de Bogotá ou encore l’ASAB, l’Académie supérieure d’arts de Bogotá.

• Catalogue Lumens 2015

• Senal Memoria  : Correspondencias: Voces, amor e historia de Manuelita Sáenz y Simón Bolívar

• Periodico Arteria : Las dudas de amor entre Bolívar y Manuelita

• El Nuevo Siglo : Correspondencias, historia de un amor ‘Libertador’

• Universidad de los Andes - Departamento de Arte : “Correspondencias” en la Casa-Museo Quinta de Bolívar